► L'ANACR répondant aux questions du journaliste présent à notre Assemblée générale a précisé que notre association est la seule d'anciens Résistants localement comme sur le département.

► Comme le dit l'article : "... l'assemblée générérale de l'Amicale des Anciens Résistants et Maquisards du secteur Nord I des Côtes-d'Armor , le 7 févier à Kerguiniou... ", on peut difficilement être plus clair, il s'agit bien d'une amicale et non d'une association, le rédacteur de l'article se ridiculise en faisant cet amalgame.

► Par contre l'ANACR ne peut que se rejouir de voir l'Amicale des Anciens Résistants et Maquisards du secteur Nord I des Côtes-d'Armor entreprendre un travail de mémoire sur Kerguiniou encore faut-il avoir consulté les Archives Départementales de Saint-Brieuc riches en documentation sur ce sujet.

► Suite aux accusations parues dans l'article du Tregor du 20 février 2014, le bureau départemental de l'ANACR a transmis à la direction du Tregor un communiqué.
Le lecteur du journal ne connaitra pas la teneur de ce communiqué.
Les termes n'ont pas été respectés, ils ont même été déformés.
Le pluralisme n'est visiblement pas la tasse de thé de la direction du Tregor.

► Suite au compte rendu paru dans Le Tregor du 20 février 2014 de l'Amicale des anciens Résistants et maquisards du secteur Nord I, l'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance des Côtes-d'Armor tient à préciser qu'elle est bien la seule association de Résistants des Côtes-d'Armor.
Elle compte actuellement 370 adhérents dans le département et est aussi la plus importante au niveau national avec encore 5000 anciens Résistants et 10000 Amis.
Accusé de menteur Serge Tilly n'a fait que préciser la vérité et le terme employé n'elève pas le niveau de ceux qui l'ont employé.
Les Amicales locales n'ont aucunne représentativité au niveau de l'ONAC, ni dans d'autres organisations officielles. Elles peuvent bénéficier pour leurs membres d'aides du service social mais n'ont aucun droit de siéger dans les instances de l'état.
Enfin l'ANACR s'est battue durant 25 ans auprès des élus de tous bords afin d'obtenir la journée Nationale de la Résistance, qui a été officialisée cette année et fixée au 27 mai (date de la création du Conseil National de la Résistance par Jean Moulin) et n'a jamais reçu aucune aide de la part des Amicales ou autres organisations semblables.
L'ANACR se bat actuellement contre les résurgences du fascisme, contre le négationnisme et les falsificateurs de l'histoire, elle se bat également pour la mémoire de la Résistance et le pluralisme de celle-ci et regrette qu'au lieu de querelles stériles certains ne la suivent pas dans ce combat.
signé :
- Thomas Hillion, chevalier de la Légion d'Honneur, président Départemental de l'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance.
- Pierre Martin co-président National de l'ANACR.

► Le Tregor traite l'ANACR avec mépris, faisant paraître son communiqué dans la rubrique des chiens écrasés.

Concernant le pluralisme
L'ANACR n'a de leçon à recevoir de personne, un gaulliste Jacques Chaban Delmas et un communiste Henri Rol Tanguy s'y sont cottoyés et de nombreux autres exemples peuvent être cités.

Concernant la mémoire de la Résistance, l'ANACR
► a mis en place des lieux de mémoire.
► a mis en ligne un site Internet avec une nombreuse documentation.
► va être représentée au conseil d'administration du musée de la Résistance de Saint-Connan.
► participe au concours de la Résistance et de la Déportation.

Deux de ses membres travaillent dans le cadre du Comité pour l'Eude de la Résistance Populaire des Côtes-du-Nord, rédigeant les cahiers de la Résistance Populaire, travail considérable de plus de 15 années de recherches aux Archives Départementales, travail reconnu bien au delà du Trégor.

L'ANACR s'est battue seule pour
► dénoncer la nomination d'une rue d'un maire vichyste par la municipalité de Lannion.
► obtenir que le 27 mai soit reconnu comme journée Nationale de la Résistance.